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Publié par Roldan

 A l’occasion de cet événement exceptionnel, la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Vendée invite les entreprises à vivre le départ de la course de façon privilégiée, au sein d’un espace privatif et exclusif de la CCI surplombant le chenal où défileront les bateaux. Avec enthousiasme, j'ai accepté d'être l'animateur de ce moment exceptionnel de 8 heures à 14 heures au coeur des Sables d'Olonne comme je l'ai déjà fait pour deux éditions ( sauf la dernière année COVID). 

 

Cette année, pour la 10 eme édition, il y aura 40 skippers prêts à en découdre contre les grands océans. Avant, Ils feront la grande parade toujours exceptionnelle, un départ émouvant devant les télévisions et radio orchestré par une organisation rodée, une régate au coude à coude durant 80 jours et des moments de vie que nous partagerons tous. On est impatient de revivre avec eux cette belle course vendéenne. Il y aura certainement du suspens dés le départ selon la météo du jour. Je me souviens des départs ventés mais aussi dans le petit temps. En général, la météo n'est pas toujours clémente au mois de novembre , on l'espère, pour le spectacle. 

 

Avant, on considérait le monde de la mer comme un monde d’homme, viril, tres masculin, surtout dans le monde des marins pêcheurs et les militaires. L’alcool et les bagarres n’étaient pas faits pour les femmes. Il faut attendre 2002 pour que les femmes intègrent la marine militaire et 2014 pour les sous-marins. La version officielle indiquait qu’il y avait des risques de grossesses mais à vrai dire c’était une longue tradition de misogynie. L'histoire dit que des femmes se déguisaient en homme pour embarquer sur les bateaux. Il me semble aussi que Florence Arthaud a été embarquée en se déguisant en homme. Le plus drôle. Lors d'un concours pour rentrer dans la marine, une recrue s’appelait Dominique et personne n’était au courant que c’était une femme. Dominique est un prénom mixte. Grâce à cette erreur, elle a été la première femme officiée dans la marine. Bon pour le Vendée Globe, elles sont en solitaire donc pas de problème à bord. A propos, depuis la dernière édition en 2020, des problèmes d’égalité entre femme et homme ont fait la une des journaux et des réseaux sociaux. C'est l’histoire de Clarisse Crémer ( est ce que parce c’était une femme), alors qu'elle a fait un Vendée Globe en toute beauté, a beaucoup fait parler d'elle et de son mari au sujet d’une suspicion d’aide météo. En fait le routage c’est à dire l’aide extérieure par radio et internet est interdite. Passons .. c’est du passé. Elle n’a pas été sanctionnée parce que des messages étaient envoyés par des anonymes qui voulaient discréditer la concurrente. De plus, pas de chance pour elle, Clarisse après sa maternité a été renvoyée par son sponsor parce qu’elle ne pouvait pas faire sa qualification dans les temps. Encore une fois les textes étaient flous pour les femmes. Tout çà a été effacé et Elle est bien sur la ligne de départ avec un bateau et un autre sponsor. Parmi les skippers, Il y a ceux qui ont déjà faits un ou plusieurs Vendée globe et ceux qui le font pour la première fois. J’ai une pensée toute particulière pour la benjamine de la course de 22 ans ( j’aurais aimé avoir son âge ) qui va faire un tour du monde en solitaire. Pas imaginable dans le passé. Et pourtant Violette Dorange va le faire. D’autres femmes sont aussi du voyage.

 

Pour cette dixième édition, les skippers les plus connus sont bien présents comme Jean Le Cam ou le vainqueur du dernier Vendée globe, Yannick Bastaven, sur le bateau IMOCA "Maitre coq 5" ou bien Charlie Dalin sur "Macif Prévoyance" qui est pressenti comme  celui qui est le mieux préparé. Ses derniers résultats le prouvent. Et, pour  commenter le départ de cette course que j'ai suivi depuis l’origine, je vais m'appuyer sur des souvenirs d'époque. Ils n’étaient que 13 ( que des hommes) à la première édition. Que des marins expérimentés, des vrais, qui ont navigué pour la plupart avec Eric Tabarly comme Poupon, Lamouzou, Coste, Carpentier. Des pionniers pour cette première édition. Leurs préparations, naviguer non stop, Et, si on compare les skippers d’aujourd’hui avec ceux de l’époque, la méthode est différente. Pour les plus jeunes, ingénieurs ou similaires, ils travaillent leur préparation physique comme un athlète de haut niveau – ce qui n’était pas le cas pour les marins de l’époque – Ils maitrisent la technique, la tactique avec des spécialistes, la nutrition avec des medecins, le sommeil avec un spécialiste en hopital, le mental à l'image des grands sportifs.

 

Cette préparation physique ou mentale est devenue indispensable pour mener ses voiliers ultra puissants. Rien que le mât fait 30 mètres de haut alors pour manoeuvrer les voiles, il faut être en forme olympique. Ils complètent cette formation en 2 ans par un entrainement 7 jours sur 7 dans un pôle de course au large comme celui du Finistère agréé par le ministère des sports. Le palmarès du pôle est impressionnant et des skippers comme Michel Desjoyaux ou Armel le Cléach en sont les références. Si les skippers du Vendée Globe se sont entrainés depuis des années, c'est tout simplement indispensable pour être au top niveau, surtout à l'heure où les IMOCA sont de plus en plus puissants et exigeants. Ils peuvent aller à plus de 40 nœuds ( un voilier normal de plaisance tourne autour de 8 nœuds de moyenne avec des pointe à 15 nœuds pour les bateaux de course croisière). C’est comme si on comparait une deux chevaux avec une Ferrari ou un cheval de trait avec un galopeur de Longchamps. Les skippers s'entrainent pour avoir un meilleur contrôle de leur corps en mer. Une préparation qui se complète par des exercices en salle de sport et un séjour en haute montagne. Ils doivent être capable de repousser leurs limites pendant 80 jours. Tous les concurrents n’ont pas les mêmes exigences pour tenir le coup. Les plus expérimentés s'appuient sur leurs connaissances du milieu de la course au large comme Jean Le Cam. A propos, comme lui, il faut une résistance à toutes épreuves en cas de sauvetage ou de chavirage. Avoir un moral de fer. Etre capable d’encaisser des coups, de se surpasser. A propos de leur monture d'une puissance jamais vue pour des monocoques menés par une seule femme ou homme, je ne pense pas que vous allez trouver un sport comparable à l'exigence physique et mentale que cela représente dans la durée. Le foot 90 minutes, le Rugby idem, l'athlétisme et la natation quelques secondes, la course automobiles 24 heures, le surf idem.. bref je n'en trouve pas.   

 

Dans la dernière édition, ils ont tout connu. C’était l’année du COVID. Pas de public sur les quais. Ils étaient déjà en solitaire dans le chenal. Ce Vendée Globe était passionnant. On peut dire aussi qu’ils en ont bavé. Cà commence sur la ligne de départ avec un brouillard à couper au couteau. Départ retardé. A bord, l’électronique est une aide à la navigation. Radar pour voir le danger, alarmes à l'avant, caméras infra rouge, mais comme on dit dans la marine à voile, toujours rester en veille permanente pour voir le danger. Il y a eu le sauvetage de Kevin Escoffier par Jean Le Cam, la régate au contact dans les grands océan et le jeu des compensations pas toujours tres compréhensibles. Mais l’arbitre ( comité de course) comme au foot a toujours raison. On se rappelle que le premier à abandonner était Alex Thomson qui menait la course depuis 30 jours. Il s'est arrêté à cause d’un problème de structure sur son magnifique IMOCA noire.

 

 

 

Le vétéran de l’épreuve, Jean Le Cam, certain dise le roi Jean, qui doit en être au sixième Vendée globe repart avec son nouvel IMOCA dont le sponsor est ‘tout commence en Finistere Armor lux. Un vrai breton qui ne mâche pas ses mots. Tout jeune, Il a embarqué sur Pen Duick pour un tour du monde en 1981 avec Eric Tabarly lors de son service militaire quand les nouveaux concurrents du Vendée Globe n’étaient pas encore nés comme Charlie Dalin.

 

Dans l’ordre, on retrouve des skippers qui ont déjà fait le Vendée gGobe comme  Fabrice Amedeo sur Nexans. On pourrait dire le malchanceux car il en est à son 3 eme Vendée globe mais que de déboires pour ce tres bon marin journaliste du Figaro. Abandon en 2020 et 11 eme en 2016. Et il repart avec brio. Il aime parler de son sponsor environnemental. Son nouveau bateau est équipé de capteurs océaniques pour étudier la salinité de l’eau de mer et le taux de CO2 dans l’océan. Un projet honorable. Faire ce tour du monde sans user des matériaux fossiles. Son bateau n’est pas nouveau. Il a été construit en 2007 en Nouvelle Zelande . Comme tous les bateaux du Vendée globe, il fait 18 m de long par 5,80 m de largeur et son mat est haut de 28 m. 

 

Romain ATTANASIO qu’on connaît bien sur le Vendée Globe. Il a fait parlé de lui au dernier moment car il a démâté lors des 48 h du défi Azimut, il y a deux mois. C’était une course de préparation dont certains n'ont pas voulu la faire pour ne pas prendre de risque avant la grande course. Il a eu chaud parce qu’il risquait de ne pas pouvoir participer. C’est un autre concurrent qui lui a vendu son mât de rechange et il a pu racheter des voiles. Ouff

 

Romain Attanasio sur Best Western. Originaire des Hautes-Alpes et né dans une famille de skieurs de haut niveau, le parcours de Romain était tracé d’avance. Pourtant dès l’âge de 15 ans, Romain sait que sa destinée est ailleurs : il veut courir les océans. Parvenant à monter un projet en mini 6.50 en 1999, une tempête le cueille dans le golfe de Gascogne et le drame est évité de justesse. Ne s’arrêtant jamais sur un échec, il redouble d’efforts et intègre le Pôle Finistère de Port-La-Forêt puis le circuit IMOCA. En 2024, pour son 3e Vendée Globe, Romain ambitionne un top 10. 

 

Et les autres concurrents dont on retrouve le palmarès sur le site du Vendée Globe.

 

Eric Bellion sur stand as one,

Jeremie Beyou sur Charal

Arnaud Boissieres sur la mie caline

Louis Burton bureau vallée

Conrad Colman

Manuel Cousin sur coup de pouce

Clarisse Cremer sur l’occitanie en prévoyance 

Samantha Davies sur initiatives cœur

Benjamen Dutreux sur guoyt envirement water family

Sam Goodchild sur vulnérable

Pip Hare sur Medallia

Boris Herrmann sur Malizia Sea explorer

Isabelle Josche sur MASCF

Paul Melhat sur biotherm 

Le suisse Alan Roura sur Hublot ( les montres suisses)

Thomas Ruyant sur Vulnerable

Damien Seguin sur Groupe APICIL

Le japonnais Kojiro Shiraishi sur DMG

Maxime Sorel sur Monbana mayenne

 

Et les moins connus

Antoine Cornic sur Human Immobliler

Violette Dorange sur devenir

Louis Duc sur Fives group

Benjamen Ferré sur Monnoyeur duo for a job

Olivier Heer sur Tut Gut Sailing

Tanguy Le Turquais qui a été à l’cole de voile du Rohu dans le morbihan

Nicolas Lunven sur Holcim PRB

Sebastien Marsset sur Foussier

Justine Mettraux sur team SNEF

Gancarlo Pedote sur PRYSMIAN

Yohann Richomme sur PAPREC ARKEA

Sebastien Simon sur Groupe Dubreuil bien connu en vendée

Guirec Soudée ( sans sa poule) sur Freelance.com

Denis Van Weynbergh D’ieteren Group

Szaboles Weores sur New europe

Et le chinois Jingkun Xu sur Singchain team Haikou

 

 

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