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Publié par Roland Fardeau

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE PROPRIÉTAIRE D’UN BATEAU !

S’adapter aux nouveaux modes de consommation devient la nouvelle approche pour naviguer sur un voilier. Est ce une étape ou un changement dans nos habitudes! Désormais il est possible de passer une nuit à bord d’un voilier d’exception. Naviguer sur le bateau des autres. Partager le prix d’une location de bateau. Découvrir le coucher de soleil au Groenland avec un skipper. Selon ce nouveau concept, tout est possible mais, ce qui est sure, être propriétaire d’un bateau, le sien, c’est le rêve de chaque homme qui aime la mer. 

 
Être ou ne pas être propriétaire d’un bateau !

IL EXISTE 4 NAVIGATIONS DE PLAISANCE

Combien de millions de Français rêvent de posséder un bateau et sentent que ce rêve ne deviendra jamais réalité. Pourtant aujourd’hui, en 2016, les habitudes d'achat ont changé. Il faut penser plateforme et communauté. Même si on est ignorant en terme de navigation et qu'on n’aime pas jeter l’argent par les hublots, il est possible désormais de partager la vie des marins et des plaisanciers. Mais revenons aux bases de fabrique d’un propriétaire de bateau. Il y a le riche, très riche. Bateau de folie. Aménagement luxueux. Moulure du vaigrage. Dorures dans les portes. Plus de 16 mètres de confort. Les meilleurs places au port en Corse, Sardaigne, Baléares. Retraité et, depuis 2008, une nouvelle génération de jeunes aux affaires florissantes. Et puis il y a le moins riche, le passionné. Il a vécu l’ascension de la plaisance depuis les années 70. Plusieurs fois propriétaires avec place de port indétrônable. Navigue 15 jours en été. Fréquentation assidue des salons nautiques. Copain avec les concessionnaires et les constructeurs de bateaux. Fidèle à leur marque. Lecteur abonné des revues nautiques. Et puis, une autre catégorie de navigateur, les nomades de la mer. Une communauté qui navigue sur des Bateaux de voyage bricolés ou d’occasion. Tourdumondiste. Jeune entre copains ou en famille. Ecolo qui aime la mer, la tranquillité, le bonheur de ne rien faire. Il quitte provisoirement la société. On les reverra dans 1 an ou dans 10 ans. Enfin, le sans bateau. suite à l’évolution de notre société, une nouvelle pratique de navigation voit le jour. Concept sociologique d’interaction et de partage. Une adaptation aux nouveaux modes de consommation. Jeune cadre, couple ou famille, non matérialiste, aime changer de loisirs. Passe du Kite à la voile et du paddle au ski nautique. Celui qui loue via les sites de copropriété. Comme airbnb. Passe une semaine à bord d’un bateau. Paie le prix. Oublie les inconvénients des frais du bateau et de la place de port. Pianote sur internet pour trouver la meilleure offre. Curieusement, il va faire revivre la plaisance en France sous une autre forme de navigation. Mais, il faut bien des propriétaires de bateaux pour accueillir cette nouvelle population ! 
  

 
 
 
Être ou ne pas être propriétaire d’un bateau !

LES NOUVEAUX PROPRIÉTAIRE DE BATEAU. 

Il faut prendre son courage à deux mains. Franchir le pas. Ne plus calculer. Ne pas raisonner. Pourtant, que d’obstacles ! A l’achat, un bateau coute cher. Très cher. Et pendant les 5 autres années, le prix va doublé, triplé. L’entretien, les soins, les compléments. L’usage que l’on fait d’un bateau mérite-il un tel sacrifice. Seule une étrange folie peut entrainer des hommes sages et intelligents. La folie d’attendre une place de port. « Pas de réservation avant 2030 ». Haussement d’épaule des agents du port. « C’est une histoire de politique ». Le regard rieur du gars. « Repassez, y-a rien à voir ». Et avec la déconstruction des bateaux ? peut-être dans 10 ans, c’est trop tôt pour le dire !  Alors, on a inventé les ports à sec ! Mais, c’est beaucoup moins marin. De plus, on paie le même prix voir plus. Donc, pour acheter un bateau, ça commence mal. De plus, depuis des années, bien avant la crise, les médias vous faisaient résonner la sentence : il faut avoir les moyens pour acheter un bateau. Sauf si on vous fait un cadeau ? Mais trop tard. Il y avait le bon samaritain de la plaisance, l’état, qui proposait de défiscaliser dans les départements d’Outre-mer.  C’était le bon temps. Même la ville de Paris en a profiter pour financer les voiliers de la coupe de l’America. Maintenant, en regardant bien les textes, il existe encore des niches ( bien petites ma foi) pour diminuer ses impôts. Mieux vaut ne pas s’y risquer. Le beau cadeau fiscal n’existe plus vraiment. Au salon nautique, le vendeur aux trousses vous proposera des financements en LOA, leasing, assurance, entretien, rentabilité, place de port. Vous ferez vos comptes. Un budget par an. Sous la pression de votre coeur, séduit par l’aventure, vous larguerez les amarres pour naviguer près de chez vous à votre convenance, traverser l’Atlantique ( un rêve), naviguer comme un rêve de jeunesse. Et, pour être dans le vent, vous serez tenter pour louer votre bateau. A quel prix ? 
 
 
 

PARTAGER SON BATEAU

En cliquant sur google, le moteur de recherche renvoie sur des sites de partage. Clickandboat, boatafly, globesailor, samboat. Style airbnb. La relation direct avec une autre personne. Une belle idée. On gagne peu mais çà paie les frais de port  et le tour est joué. Des Start up se sont lancés. Dans leur propagande, ils espèrent faire naviguer un maximum de gens et participer à la vie des ports. Mais, le bateau, ce n’est pas aussi simple à utiliser qu’une voiture. Humeur du capitaine, appartenance d’un bien qu’il ne faut pas abimer, des planning qui ne correspondent pas, les fausses images du bateau neuf. Ce modèle de partage est encore à perfectionner pour mieux s’adapter aux propriétaires. A ne pas faire comme dans le temps. Le partage existait déjà sous la forme de la copropriété. Réduire les frais en divisant par le nombre de copropriétaires. Sauf que ! Le bel accord au départ se finit à 90 % en fâcherie. Même avec ses propres amis. Et çà se termine généralement par le rachat des parts ou la revente du bateau. 
 
 
 

PEUT-ON LOUER SANS RISQUE ? 

Alors, pas de miracle pour la location. Deux solutions. Location de bateau entre particuliers. Avoir confiance. Ne pas se prendre la tête et dépenser le moins possible. Une communauté de plaisanciers avec des bateaux d'occasion, anciens ou récents, qui s'agrandit partout dans le monde. Avec ou sans skipper. Exemple un Voilier de 36' environ 1300 euros la semaine. Autre solution. Location par des professionnels. Bateaux neufs. 100 % Accueil et services . Risque zéro.  

Et pour l'achat. deux solutions. Le concessionnaire de bateaux et la société de charter proposent une gestion location. Un engagement qui vous permet de louer quand vous n'utilisez pas le bateau avec en contrepartie des revenus garantis qui vous aident à financer le bateau. 

Pour finir, si on veut vivre une vraie histoire d'amour en mer et jouir pleinement du bonheur de son bateau, achetez votre propre voilier rien que pour vous. Le rêve venu du fond des âges. Une fuite vers de nouveaux horizons. La recherche de la différence. La volonté de partir en croisière en sécurité. Les bateaux modernes sont conçus pour simplifier les efforts. Il n'y a pas d'âge pour naviguer. Prenez le temps de vous former. Stages de sécurité. Cours de météo. Et, la littérature pour se perfectionner.  
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